
La thérapie brève tient compte de l’aspect relationnel lié au « problème » (famille, milieu de travail, groupe etc..) et peut donc être qualifiée de systémique. C’est donc une thérapie globale axée sur les faits concrets et leur contexte. Le client sera acteur et actif dans sa thérapie (tâches) mais il ne lui sera rien demandé que je ne juge aller à son encontre. Le thérapeute se veut non normatif et respectueux des croyances, des valeurs et idéaux du client.
Pour aider le client à mettre des mots sur ce qu’il vit, j’utilise la communication non-violente, dont l’objet est de se connecter avec ses besoins, de les reconnaitre et de formuler des demandes concrètes et positives pour les satisfaire ou tout au moins les faire entendre.
Pour qui ?
La thérapie brève et systémique s’adresse aux personnes vivant une situation comme problématique (suscitant une souffrance morale et ou physique : difficulté relationnelle, séparation, deuil, problèmes de santé, manque de confiance en soi, manque d’estime, difficultés familiales, etc…) et qui sont désireuses d’un changement rapide et durable.
Ce type de thérapie n’a pas comme objectif premier de mieux se connaître, d’essayer de comprendre ou de s’analyser.
Pour quoi ?
Pour toute situation vécue comme un problème et engendrant une souffrance.
Dans quel but ?
Pour soulager le plus rapidement et plus complètement possible cette souffrance. La thérapie se veut courte dans le temps (une douzaine de séances est prévue par problème) mais le thérapeute n’est pas dogmatique à ce sujet; une latitude existe à ce propos.

« Le patient a le droit au soulagement le plus rapide,
le plus complet et le plus durable possible
de sa souffrance et ce de la façon la moins envahissante qui soit. Je ne lui demanderais rien d’illégal,
rien d’immoral, rien d’impossible.
En contrepartie, il fera tout pour me rendre inutile
aussi vite que possible. »Nicolas Cummings